Mardi 11 décembre se tenait une nouvelle soirée de l'INREES autour de la projection du film documentaire “Enquête sur le Monde invisible" de Jean-Michel Roux, en présence du réalisateur et de Stéphane Allix, cofondateur de l'INREES. Ce film surprenant, tourné en Islande, explore un monde auquel nous n'accordons plus aucun crédit, celui des elfes, des gnomes, des fantômes, des monstres aquatiques, des ovnis, des anges gardiens. Tout ce monde qui ne nous semble qu'imaginaire.
Une petite fille nous conduit devant la demeure d'une famille elfe. Il s'agit d'un gros rocher grisâtre, en bordure de prairie. Ils y vivent à l'intérieur et elle a la chance de les voir régulièrement.
Vigdís Finnbogadóttir, qui fut la première femme au monde à être élue présidente de la république, nous précise qu'en Islande les elfes sont pris très au sérieux. Elle attribue cela au fait que son pays a été très peu touché par le christianisme, qui s'est toujours battu contre les croyances et cultes païens, au point de les faire disparaître. En Islande, les cultures ancestrales ont pu garder tout leur poids. Ce n'est pas le druide que nous voyons célébrer un mariage qui dira le contraire.
Le ministre des transports se réjouit de disposer d'une carte du monde invisible, qui repère les habitations d'elfes. Elle l'aide à ne pas les endommager lorsque des travaux de voirie sont planifiés.
Les témoignages se succèdent, consistants, cohérents.
Une enseignante d'un collège situé en bordure de lac, décrit la vision d'un monstre aquatique, aussitôt confirmée par de nombreux élèves. Un propriétaire d'hôtel fait le tour de ses chambres avec un medium pour dialoguer avec les fantômes résidents, aidant certains à retrouver le chemin de la lumière, rassurant d'autres sur les bonnes intentions du maître des lieux à leur égard.
Un père medium explique le rôle crucial de l'éducation. Tous les enfants racontent des expériences de contact avec des êtres extraordinaires. Lui ne leur dit pas que ce sont des sottises. Il les écoute et croit en leurs histoires. Ce faisant il laisse ouverts, chez ses enfants, des canaux de perception qui, sinon , perdraient toute sensibilité.
Tout ceci parait bien déroutant à notre esprit forgé par la rationalité scientifique. Comment est-ce possible ?
Un chercheur en physique quantique propose une métaphore : l'homme est comme une radio qui ne serait capable de percevoir que 0,5% des fréquences émises. Pourquoi alors s'étonner de ne pas comprendre les 99,5% restantes ? Il rappelle également que l'Islande se trouve à la jonction des plaques tectoniques américaine et européenne, ce qui engendre des anomalies gravitationnelles.
Alors, à cet instant, vous qui lisez ces quelques lignes : que pensez-vous ?
- ne seraient-ils pas un peu fous dans ce pays !
ou bien
- quelles qualités de clairvoyance !
Pour regarder un tel film ou aborder tout phénomène surprenant, une solution : suspendre son jugement.
Ecouter, voir, ressentir, s'émouvoir, imaginer, capter, sans décider si c'est vrai ou faux, sans chercher s'il faut y croire ou non, parce que justement l'incroyable ne s'aborde pas à renforts de croyances sous peine de se saborder.
Comme l'a dit Bodhidharma :
“Le conflit entre le pour et le contre,
Voilà la maladie de l'esprit“
Appréhender les expériences extraordinaires sous l'angle de la réflexion est voué à l'échec.
La réflexion juge, classe, compare des données en s'appuyant sur les croyances. Ce faisant, elle tente de rapprocher ces informations entrantes avec un référentiel capable de n'évaluer que des situations habituelles et déjà répertoriées. La sanction est alors impitoyable et l'esprit se ferme totalement à la réception d'informations jugées pernicieuses ou bien il s'en amuse et leur colle une étiquette dénigrante pour protéger la conscience d'une exploration trop dangereuse. La peur de l'inconnu !
L'esprit s'ouvre à mesure que la réflexion s'estompe.
La réflexion agit comme un diaphragme. Plus il se ferme plus la lumière se diffracte et irradie, augmentant la profondeur de champ, agrandissant la zone de netteté, dévoilant alors les contours de ce Monde Invisible.
Prochaine soirée : le jeudi 24 janvier 2008 pour la projection du film "VOIR (sans les yeux)“, de Marie Mandy, qui tente de simuler la perception du monde qu'ont les non voyants.
Source : Selfway
Une petite fille nous conduit devant la demeure d'une famille elfe. Il s'agit d'un gros rocher grisâtre, en bordure de prairie. Ils y vivent à l'intérieur et elle a la chance de les voir régulièrement.
Vigdís Finnbogadóttir, qui fut la première femme au monde à être élue présidente de la république, nous précise qu'en Islande les elfes sont pris très au sérieux. Elle attribue cela au fait que son pays a été très peu touché par le christianisme, qui s'est toujours battu contre les croyances et cultes païens, au point de les faire disparaître. En Islande, les cultures ancestrales ont pu garder tout leur poids. Ce n'est pas le druide que nous voyons célébrer un mariage qui dira le contraire.
Le ministre des transports se réjouit de disposer d'une carte du monde invisible, qui repère les habitations d'elfes. Elle l'aide à ne pas les endommager lorsque des travaux de voirie sont planifiés.
Les témoignages se succèdent, consistants, cohérents.
Une enseignante d'un collège situé en bordure de lac, décrit la vision d'un monstre aquatique, aussitôt confirmée par de nombreux élèves. Un propriétaire d'hôtel fait le tour de ses chambres avec un medium pour dialoguer avec les fantômes résidents, aidant certains à retrouver le chemin de la lumière, rassurant d'autres sur les bonnes intentions du maître des lieux à leur égard.
Un père medium explique le rôle crucial de l'éducation. Tous les enfants racontent des expériences de contact avec des êtres extraordinaires. Lui ne leur dit pas que ce sont des sottises. Il les écoute et croit en leurs histoires. Ce faisant il laisse ouverts, chez ses enfants, des canaux de perception qui, sinon , perdraient toute sensibilité.
Tout ceci parait bien déroutant à notre esprit forgé par la rationalité scientifique. Comment est-ce possible ?
Un chercheur en physique quantique propose une métaphore : l'homme est comme une radio qui ne serait capable de percevoir que 0,5% des fréquences émises. Pourquoi alors s'étonner de ne pas comprendre les 99,5% restantes ? Il rappelle également que l'Islande se trouve à la jonction des plaques tectoniques américaine et européenne, ce qui engendre des anomalies gravitationnelles.
Alors, à cet instant, vous qui lisez ces quelques lignes : que pensez-vous ?
- ne seraient-ils pas un peu fous dans ce pays !
ou bien
- quelles qualités de clairvoyance !
Pour regarder un tel film ou aborder tout phénomène surprenant, une solution : suspendre son jugement.
Ecouter, voir, ressentir, s'émouvoir, imaginer, capter, sans décider si c'est vrai ou faux, sans chercher s'il faut y croire ou non, parce que justement l'incroyable ne s'aborde pas à renforts de croyances sous peine de se saborder.
Comme l'a dit Bodhidharma :
“Le conflit entre le pour et le contre,
Voilà la maladie de l'esprit“
Appréhender les expériences extraordinaires sous l'angle de la réflexion est voué à l'échec.
La réflexion juge, classe, compare des données en s'appuyant sur les croyances. Ce faisant, elle tente de rapprocher ces informations entrantes avec un référentiel capable de n'évaluer que des situations habituelles et déjà répertoriées. La sanction est alors impitoyable et l'esprit se ferme totalement à la réception d'informations jugées pernicieuses ou bien il s'en amuse et leur colle une étiquette dénigrante pour protéger la conscience d'une exploration trop dangereuse. La peur de l'inconnu !
L'esprit s'ouvre à mesure que la réflexion s'estompe.
La réflexion agit comme un diaphragme. Plus il se ferme plus la lumière se diffracte et irradie, augmentant la profondeur de champ, agrandissant la zone de netteté, dévoilant alors les contours de ce Monde Invisible.
Prochaine soirée : le jeudi 24 janvier 2008 pour la projection du film "VOIR (sans les yeux)“, de Marie Mandy, qui tente de simuler la perception du monde qu'ont les non voyants.
Source : Selfway
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